Recherche sur la capacité des cellules souches à réparer les lésions cérébrales du nouveau-né prématuré

Initier une nouvelle stratégie thérapeutique basée sur les cellules souches pour prévenir ou traiter les atteintes cérébrales.

Porteurs du projet

Dr Pierre Gressens, Directeur de Recherche Inserm, Directeur de l'UMR 676, Université Paris Diderot, Directeur-adjoint de la Fondation PremUp.
Pr Olivier Baud, PUPH de néonatologie et Directeur d'équipe Avenir Inserm.

Contexte

Le cerveau du bébé né prématurément est un organe extrêmement vulnérable car il est encore immature à ce stade de gestation et il se défend mal contre l'inflammation. Il peut aussi subir le contrecoup du manque d'oxygène dont souffre fréquemment le nouveau-né prématuré à la naissance et pendant les premiers jours de vie. Le bilan neurologique d'un nouveau-né prématuré ne donne malheureusement que peu d'informations. Ce n'est qu'avec le temps que l'on voit apparaître des déficits au niveau de la marche, de l'acquisition du langage, du comportement, de la vue, de l'audition, des résultats scolaires…
Chaque année 2 000 enfants grands prématurés et prématurés modérés sont malheureusement porteurs de handicaps sévères et souffrent de déficiences motrices et de déficiences intellectuelles avec des retards importants.
Si les cellules souches ont démontré leur capacité à réparer le cerveau adulte, on déplore l'absence totale d'études directement liées à la capacité réparatrice des cellules souches dans le contexte de lésions cérébrales périnatales. Il est urgent de mener des études sur ce sujet après avoir répondu préalablement à plusieurs questions stratégiques.

Objectifs

  • Apporter la preuve que la stratégie de thérapie cellulaire est porteuse d'espoir pour réparer les lésions cérébrales du nouveau-né prématuré.
  • Sélectionner les types de cellules souches qui doivent être utilisées.
  • Déterminer à quel stade de différenciation doivent se trouver les cellules souches avant la greffe.
  • Mesurer le temps dont on dispose après la naissance pour greffer des cellules souches.
  • Comprendre les mécanismes d'action des cellules souches greffées.
  • Evaluer le risque de développement d'une tumeur.

Valeur ajoutée de la Fondation PremUp

Les équipes de PremUp ont une expertise unique pré-clinique et clinique dans le domaine de la recherche sur le cerveau du prématuré et sont d'ores et déjà prêtes à tester des médicaments dans des essais cliniques. Elles ont aussi l'expertise nécessaire pour valider d'autres stratégies de neuroprotection. Une des équipes de PremUp a obtenu récemment la preuve expérimentale que la greffe de cellules neurales peut être fortement neuroprotectrice dans un modèle de lésion cérébrale périnatale chez la souris. C'est une première étape prometteuse pour une exploration de la thérapie cellulaire.

Budget prévisionnel

Budget sur 3 ans Année 1 Année 2 Année 3 TOTAL
Matériel 30 000 30 000
Consommables 50 000 50 000 50 000 150 000
Etudiant en thèse 40 000 40 000 40 000 120 000

Frais de gestion du projet
(5% du montant total)

6 000 4 500 4 500 15 000
126 000 94 500 94 500 315 000

  • Prévention des séquelles respiratoires du prématuré : rôle de la génétique

  • Protection du cerveau du nouveau-né prématuré : essai clinique sur la mélatonine

  • L'imagerie médicale, outil de dépistage précoce des lésions cérébrales du prématuré

  • Recherche sur la capacité des cellules souches a réparer les lésions cérébrales du nouveau-né prématuré

  • Le poumon du prématuré : recherche de nouveaux traitements anti-inflammatoires

  • Traiter les infections du prématuré

  • Epipage