« La douleur du fœtus et du nouveau-né prématuré »

le 5 juin 2010, Palais du Luxembourg

Pendant longtemps, la communauté médicale pensait que le nouveau-né était incapable de ressentir la douleur. Maintenant qu'il est universellement admis que les nouveau-nés peuvent ressentir et réagir à la douleur, il est urgent de rétrécir le fossé existant entre l'état actuel des connaissances et les pratiques courantes dans les unités de néonatologie et de réanimation néonatale concernant la prévention et le traitement de la douleur du nouveau-né.
Des données récentes suggèrent que la douleur répétée et prolongée pourrait modifier le développent ultérieur du système de la douleur et probablement contribuer à l'apparition des altérations du développement et du comportement à long-terme chez les nouveau-nés prématurés.
Les objectifs de la prise en charge de la douleur du nouveau-né sont doubles, d'une part, réduire l'expérience douloureuse, et d'autre part, augmenter les capacités du nouveau-né à faire face à l'expérience douloureuse tout en gardant le meilleur rapport bénéfice/risque du traitement, qu'il soit médicamenteux ou non.

Les deux tables rondes organisées lors de ces Assises ont portées sur la physiologie de la douleur et sur la détection et la prise en charge de la douleur. Des professionnels aguerris ont échangé sur leurs connaissances et leurs pratiques. Pour plus d'information et pour lire leurs interviews téléchargez le programme.

   

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