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> Sondage CSA/PremUp : Les Français et la prématurité

Pour la première fois les français s'expriment sur la prématurité

 

Les 2/3 se déclarent inquiets par la prématurité et ses conséquences pour la santé et le développement de l’enfant. Pour la première fois, les Français ont été interrogés sur ce qu’ils savent et pensent de la prématurité. A la demande de la Fondation de coopération scientifique PremUp, l’institut CSA a réalisé un sondage qui montre que leurs préoccupations et leurs inquiétudes sont directement liées à leur proximité personnelle avec ce phénomène mais qu’ils ont une connaissance limitée des facteurs pouvant déclencher une naissance prématurée, et en particulier des pathologies de la grossesse.

 

Ce sondage CSA / PremUp a été réalisé par téléphone les 9 et 10 septembre 2009 au domicile des personnes interrogées, à partir d’un échantillon national représentatif de 1.006 personnes âgées de 18 ans et plus, constitué d'après la méthode des quotas (sexe, âge, profession du chef de ménage), après stratification par région et catégorie d’agglomération.

 

Une femme sur 2 en âge d’avoir un enfant se sent concernée par la prématurité

 

Interrogés sur leur niveau de préoccupation à l’égard de la question des naissances prématurées (qu’ils soient ou non directement touchés), 41% des Français se déclarent tout à fait ou plutôt concernés.

 

  • Les gens se montrent d’autant plus concernés qu’ils sont susceptibles d’être personnellement touchés. Les femmes apparaissent plus préoccupées que les hommes (49%, contre 34%) et plus encore les femmes en âge d’avoir un enfant (52% des femmes de 30 à 50 ans et 50% des femmes de moins de 30 ans). Quant aux hommes, les plus concernés sont les 30-49 ans (46%), contre 29% des hommes de moins de 30 ans et 26% des hommes de plus de 50 ans.

  • L’intérêt pour le sujet croit avec le niveau de diplôme : 51% des diplômés au-delà de bac plus 2 sont concernés par ce thème.

 

Les 2/3 des Français seraient inquiets si eux-mêmes ou l’un de leurs proches avaient un enfant prématuré

 

Si l’on met les Français en situation d’être concernés directement par la prématurité, l’inquiétude se révèle. 60% des Français seraient très ou assez inquiets si eux-mêmes -ou l’un de leurs proches- donnaient naissance à un enfant prématuré. L’inquiétude est partagée par la majorité des femmes (66%) et la majorité des hommes (53%), les premières étant les plus sensibilisées.

 

  • Contrairement au niveau de préoccupation, le niveau d’inquiétude progresse avec l’âge : 54% des moins de 30 ans le seraient, contre 59% des 30-49 ans et 62% des 50 ans ou plus. Il diminue avec le niveau de diplôme : 70% des non diplômés sont inquiets, contre 61% des diplômés supérieur à bac plus 2).

  • On se déclare inquiets sur ce qui pourrait arriver en cas d’accouchement prématuré surtout quand on habite dans une ville de taille moyenne (69 %), dans le Nord (65 %) ou l’Ouest de la France (65 %). Dans les grandes agglomérations urbaines (53 %) ainsi que dans le Sud-Ouest (51 %) et l’est du bassin parisien (53 %) et dans l’ouest de l’agglomération parisienne (56 %), l’inquiétude est moins marquée.


Les 2/3 des Français pensent que la prématurité a des conséquences sur la santé et le développement de l’enfant

 

61% des Français pensent que la prématurité entraîne des risques importants (très ou assez) pour la santé de l’enfant et son développement. L’écart d’opinion entre hommes et femmes se resserre sur ce diagnostic : 56% des hommes estiment que les risques sont importants, contre 65% des femmes. Presque toutes les catégories anticipent ces conséquences.

 

Les Français placent en tête des facteurs de risque d’un accouchement prématuré le tabac et l’alcool, les conditions de travail et l’âge de la femme

 

  • La consommation de tabac et d’alcool est perçue par 85% des Français comme un facteur d’augmentation du risque d’accoucher prématurément. 58% sont même tout à fait d’accord avec le fait que ces substances soient facteurs de risques.

  • La pénibilité de certaines activités professionnelles pratiquées par les femmes enceintes est également perçue par une proportion importante de Français (83%) comme aggravant le risque de prématurité.

  • Autre facteur de risque perçu : l’âge. Pour 64%, le fait d’accoucher après 40 ans augmente les risques d’accoucher prématurément. Les femmes le pensent un peu plus souvent que les hommes (66%, contre 60%), certains d’entre eux préférant ne pas se prononcer sur la question.

  • Les grossesses multiples n’apparaissent comme un facteur de risque important que pour 51 % des Français : 64 % des femmes et 35 % seulement des hommes

  • Les trajets fréquents en transports en commun viennent ensuite dans la liste des facteurs de risque pour 47% des Français (50% des femmes et 42% des hommes).

 

La prématurité, un coût financier important pour 66 % des Français

 

Interrogés sur le coût financier de la prématurité pour la société, 66% des Français estiment qu’il est très ou assez important. Ce coût est davantage souligné par les plus de 50 ans (70%, contre 59% des moins de 30 ans) et par les ouvriers (71%).

 

 Les français et la prématurite_premup 1.50 Mb

 


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